>Les baptistes sont issus des mouvements de réformes initiés au XVIe siècle qui ont continué jusqu’au XVIIe siècle.
On peut définir le baptisme comme un mouvement d’Églises de professants, qui ont un fonctionnement congrégationaliste :
Professants : sont membres des Églises ceux qui professent leur foi, c’est à dire ceux qui expriment publiquement leur foi personnelle en Jésus-Christ à un âge de raison. C’est à cette occasion que nous baptisons la personne professante. C’est de ce principe que ce mouvement tire son nom.
De fait, les baptistes sont attachés aux libertés de conscience et de culte que garantit un état laïc car celles-ci sont favorables à un réel choix personnel.
Fonctionnement congrégationaliste : ce n’est ni la présence d’un pasteur ou d’un prêtre ni l’accord d’une autorité humaine supérieure qui définit l’Église. C’est la communauté de croyants qui célèbre fidèlement un culte à Dieu qui fait l’Église. L’Église locale est donc une Église à part entière. Elle reste cependant en lien avec les autres Églises pour s’édifier mutuellement.
Cet enracinement baptiste se concrétise par une appartenance à la Fédération des Églises Évangéliques Baptistes de France (FEEBF), elle-même membre de la Fédération Baptiste Européenne (EBF) et de l’Alliance Baptiste Mondiale (BWA).
Nous pouvons ajouter deux autres composantes de notre identité relatives à l’histoire de notre Fédération :
Engagement social : l’enracinement de la FEEBF dans le Nord industrialisé du début du XXe siècle a conduit au développement d’une forte conscience des besoins des plus défavorisés. Les différentes structures de l’Association Baptiste pour l’Entraide et la Jeunesse (ABEJ), en sont un témoignage vivant.
Diversité d’expressions de la spiritualité : le mouvement pentecôtiste du début du XXe siècle et le renouveau charismatique des années 1970 ont trouvé de nombreux échos au sein des Églises de la FEEBF. La volonté d’unité et la tradition de respect des différences ont conduit ses responsables à privilégier la richesse de cette diversité.